mardi 26 avril 2011
Spook Sport * A graveyard gambol - Mary Ellen Bute - 1940
dimanche 24 avril 2011
Pérák a SS (Springman contre les SS ) - 1946
vendredi 22 avril 2011
L'autre roi des Chats - Stu Mead au Monte-en-l'air
Qui sont ses mignonnes qui peuplent l'univers de Stu Mead ? Des egeries presque balthusiennes, indolentes et toujours bien peignées, sans doute fraichement sorties d'une maison d'éducation comme Pierre Louÿs les avait fantasmer. Ces jolies frimousses n'en font qu'à leur tête: elles tuent des clowns, embrassent des chiens , exhibent leurs charmes à des quinquagénaires et forniquent avec Satan sans perdre une miette de leur candeur, le regard tendrement baissé sur leurs victimes , implorant quelques divinités spectrales de ne jamais les délivrer du Mal.
C'est au détour des pages d'Apocalypse Culture II que j'avais alors croisé le regard de ces toutes petites femmes. A l'époque , leurs faits d'arme avaient été obliteré ça et là par une censure américaine peu friande de bestialité juvénile. Aujourd'hui, elles se pâment fièrement au mur du Monte-en-l'Air, Salomé en gloire , arrogantes de gentillesse et de lubricité .
Puisque mon intention n'est pas de vous dévoiler tout l'accrochage , n'examinons ensemble qu'un seul des pièces . Loin d'être explicite, ce jolie dessin à pourtant triomphé là où d'autres , plus crus , m'ont laisser de marbre ... Que voit on ? Dans l'attente d'une audition, une lolita un peu barge s'automanipule le violon d'Ingres pensant chasser ainsi l'ennui, sous les yeux ébahies de trois camarades de conservatoire. Sans gêne et sans archet , ces caresses musicales raisonnent dans un couloir vide de toute présence masculine et sous les frémissements de ses pizzicati intimes, une cavité bucale béante d'orgasmes , déverse les litanies de son plaisir solitaire. Affolées, deux des jeunes filles se crampronnent à leur instruments, la dernière regarde la scène avec des yeux dont on ne sait s'ils sont curieux ou séduit .
Il y a quelques choses d'exaltant dans cette vision de la jeune fille en fleur, une poésie archaïque enrobée de bubblegum qui a, l'autre soir franchement troublé ma féminité ...
L'expo se termine le 4 mai.
Et pour le reste : http://lemontenlair.free.fr/
dimanche 10 avril 2011
Putréfaction christique
"Le Christ de Monsieur Manet ne semble jamais avoir connu l'usage des ablutions. (...) La lividité de la mort se mêle chez lui à des demi teintes crasseuses, à des ombres sales et noires dont jamais la résurrection ne le debarbouillera, si un cadavre tellement avancé peut résusciter toutefois."
Théophile Gautier , à propos des Anges au tombeau du Christ d'Edouard Manet